J’ai toujours aimé raconter des histoires. Dans la cour de récré, à mon frère, sur le chemin de l’école, entre amis.
Des contes, des poèmes, un roman d’ado, des articles de journaux, des scénarii, des nouvelles érotiques, graves ou comiques.
Avec un simple stylo, je peux bâtir un empire. Maintenant, c’est un peu plus cher le stylo ; c’est un ordi. Mais c’est bien aussi. Avec un ordi, t’as l’impression d’avoir été édité. Ben oui, c’est écrit comme dans les livres.
Avec des mots, tu réalises des films pour lesquels tu n’obtiendrais jamais le budget pour la scène où le dragon crache des flammes sur la terre qui ruisselle, tu déshabilles les plus beaux hommes exactement comme tu les aimes… à poil ou sans. Tu te suicides et tu te réveilles en allant beaucoup mieux. Avec les mots, tu peux dessiner du Tex Avery, tu peux pleurer et même rire aux larmes.
Si, en plus, cela fait marrer les autres, alors là, c’est le bonheur total.